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3ème édition du forum et foire d’art Obarcema/Artex de 2014

3ème édition du forum et foire d'art Obarcema/Artex de 2014
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La 3ème édition de la foire/forum d’art d’Obarcema/Artex organisé par Mme NGO NGOCK MATIP Irène aura lieu à Eseka du 06 au 09 juin 2014. Découvrez dans la suite les informations sur le forum et son but.

THÈME CENTRAL: LE RÔLE DES OBJETS D’ARTS ANCIENS DANS LES CÉRÉMONIES ET LA PLACE DE L’ARTISANAT DU TEXTILE 50 ANS APRÈS L’INDÉPENDANCE DU CAMEROUN

PÉRIODE: du 06 au 09 Juin 2014

LIEU: Salle de la commune urbaine d’ESEKA, département du Nyong et  Kellé région du centre.

PROMOTEURS : Beaut’Africaine et GIC FEDAT.

Collaboration:

  • Bikalo Green
  • AANKE (Association des Artisans du Nyong et Kéllé)

THEMES A DEVELOPPER :

1. Réflexion sur le rôle et la signification des objets d’arts anciens dans les cérémonies et rituels d’autrefois.

2.  Qu’est  ce  que  NGOG  LITUBA ?

3.  On  nous  parle  de  la  traversée  de  la  SANAGA  qu’en  est-il  exactement ?

4.  Qui  est  Mbobok ?  Chef  traditionnel ? Reine ?  Prince ?  Princesse  dans  les  Régions  du  centre,  sud, est ? Et  le  respect  entre  la  population  et  leur  tradition.

5.  Quelle  est  la  place  des  jeunes  dans  la  tradition  et  notre  progéniture  dans  l’avenir?

6.  Il  faut  apprendre  aux  jeunes  à  communiquer  par  les  signes.  Les  contes  sont-t-ils  nécessaire  à  nos  jours ?

7.  Comment  s’effectuait   le  mariage  aux  temps  ancien ?  Qu’en  est-il  aujourd’hui ?  Que  doit-on  faire  pour  avoir  les  mariages  positifs  avec  AMOUR,  SOUMISSION  et  RESPECT  dans  le  couple  avec  ce  mélange  ethnique?

PARTICIPANTS :

  • Experts dans l’art du textile
  • Les enseignants dans le domaine
  • Les autorités administratives
  • Les chefs traditionnels
  • Historiens
  • Anthropologues

BUT ET OBJECTIFS DU FORUM

Face à l’ignorance et à la dépravation des mœurs constatées dans la société actuelle causées par la mondialisation; tenant compte du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun et du fait que l’art du textile participait avant à réguler positivement le cadre social dans le vécu de nos peuples d’Afrique par la manière de se vêtir et qu’il est difficilement acceptable à tous ceux qui ne souhaitent pas voir inféoder nos cultures aux « clichés importés », de vivre dans un tel environnement, sans chercher les stratégies d’un retour aux sources en vue de revaloriser nos rites africaines dans la société d’aujourd’hui ; il a été trouvé opportun l’organisation d’un tel forum pour donner une plage d’expression et d’échange entre les différents acteurs aptes à recadrer les choses.

Ceci passe par plusieurs processus, parmi lesquels la création d’un musée d’objets d’art anciens pour redonner à l’art ancien camerounais toute sa noblesse. Car de tous temps, les objets d’arts ont été le fondement symbolique de la beauté d’une culture qui se mue à cause des influences du temps. Par exemple, dans le temps relativement ancien, la composition d’une nouvelle famille par un jeune couple devait passer par un mariage dont la qualité et la valeur des présents offerts (basés sur les objets d’art anciens tels que les bijoux, les colliers, les robes rustiques de la mariée, boubous, pagnes brodés) par le beau-fils à sa belle famille témoignaient de l’estime de ce dernière à sa compagne et du sérieux accordé aux traditions.

De nos jours, qu’en est-il de cela ? Combien de personnes portent une tenue bien choisie pour ses motifs et ses dessins d’objets d’art ? Combien en savent la signification réelle ?

Le secteur de l’artisanat et celui du textile en particulier au Cameroun souffre d’une insuffisance des données pouvant aider les opérateurs et décideurs de la politique économique sectorielle à mettre sur pieds une véritable stratégie d’action de développement durable et d’investissement rentable. Cette insuffisance est due en partie à une certaine faiblesse d’organisation des acteurs de cette filière eux-mêmes, mais aussi du fait que les politiques mises en œuvre par le gouvernement et les partenaires en faveur de ce secteur ne rencontrent pas très souvent les besoins réels de ceux-ci, faute d’identification sur une base de données.

C’est pour répondre à ces questions qu’autour du GIC FEDAT, que plusieurs leaders d’artisans et élargis à d’autres personnes ressources vont se   mettre en atelier de travail pour penser les stratégies propices pour la mise en place d’une base de données sur les artisans et leurs filières, mais aussi pour asseoir les bases d’approches nécessaires à la bonne exécution des missions du gouvernement dans le secteur de l’artisanat.

CIBLES VISÉES

Ce forum vise principalement :

    Des artisans, tout corps de métiers confondus ;

    Des administrations et institutions étatiques intéressées ;

    Des partenaires socio-économiques ;

    Des personnalités de la société civile ;

    Des chercheurs (historiens, sociologues, économistes, anthropologues, etc.) ;

    Le grand public.

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